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La course à la croissance que livre la Chine pour accomplir son retour sur la scène internationale lors des Jeux olympiques de 2008 est sans concessions pour ceux qui la subissent.
Droits de l’homme méprisés, rivières polluées, vallées englouties, villes rasées…
La Chine est devenue en 2007 la troisième puissance économique mondiale devant le Royaume-Uni.
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M. Chen Xiaolin, vice-directeur général du Bureau d’information d’État, venu spécialement de Pékin.
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Les Ouïgours, population locale musulmane, n’ont pas droit à une éducation religieuse avant 18 ans, et pratiquer est interdit
aux fonctionnaires.
Les attentats autonomistes de 1995 et 1999 ont légitimé la main de fer de Pékin ; les attentats du 11 septembre 2001 ont signé le coup d’arrêt à quelque revendication identitaire que ce soit.
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Tashkorgan, à la frontière avec l’Afghanistan et le Tadjikistan. Cette ville stratégique se réveille au son des cris des militaires chinois s’entraînant dans leur caserne.
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« Nous sommes le gouvernement, nous connaissons les populations locales ; vous êtes étranger, vous ne savez pas où sont les bonnes choses. C’est pour cela que le gouvernement est là pour vous indiquer les bons endroits. Si nous vous cachions quelque chose, cela voudrait dire que nous ne vous montrons pas la réalité. »
Hu Xiaodong, député directeur général de l’Information au Xinjiang.
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Faux mariage à Tashkorgan. Des villageois ont été convoqués pour réaliser la mise en scène d’un mariage traditionnel tadjik dans le cadre de la campagne de photographies.
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Aziz et Yang Ru, journalistes pour Akesu TV et Kuche TV, attachés à notre surveillance…
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À l’école, les enfants ouïgours doivent suivre les cours en chinois.
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Urumqi, capitale du Xinjiang. À force de campagnes de colonisation, les Ouïgours sont aujourd’hui minoritaires dans leur propre région. Officiellement, on recense plus de 2 millions de Chinois pour
700 000 Ouïgours. Officiellement, parce que nombre de Chinois ne restent que trois ans et ne sont pas comptabilisés.
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Le désert du Taklamakan. 20 milliards de tonnes de pétrole, soit 30 % des réserves du pays, 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel, mais aussi des camps de travaux forcés.
Il est pour sa plus grande partie interdit aux étrangers.
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Ye Lilun, 43 ans. Comme tous ses ancêtres, il cultive le riz, mais cela ne suffit plus. Ses deux filles ont migré à plus de 1 000 kilomètres de là pour devenir ouvrières.
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La plupart d’entre eux travailleront aux champs dès l’âge de 15 ans. En attendant, les 50 élèves de la classe récitent des discours de Mao Zedong et des odes au succès des Jeux olympiques.
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« Du temps de Mao, les mineurs étaient des héros, mais aujourd’hui, nous ne sommes plus rien. » Xiu Yujun, mineur à Gujiao, ville minière de la province du Shanxi.
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« On travaille à la tombée du jour jusqu’au milieu de la nuit, pour éviter les inspecteurs.» M. Chang, 40 ans.
Frappée d’interdiction, la mine privée de Shiqianfeng continue d’être exploitée.
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Un gérant de mine frappée d’interdiction : « On attend l’inspecteur. Tout va s’arranger quand il sera passé. Il faut bien lui expliquer, l’inviter au restaurant, et négocier un tarif avec lui. On finit toujours par rouvrir. »
Un mineur : « Il y a beaucoup d’accidents, mais les patrons s’arrangent pour que ça ne se sache pas afin d’éviter la fermeture de la mine. Lorsqu’il n’y a qu’un mort, on ne le déclare pas. Le patron donne de l’argent de la main à la main à la famille.»
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« Avant, on gagnait deux fois plus, mais depuis mai, le nouveau chef du Parti communiste de Datong a décidé de diviser nos salaires par deux pour faire plus de profit. » Guo Erbao, 28 ans.
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« Ils disent que nous sommes les “héros de l’industrie chinoise”, mais tout ce qu’ils veulent, c’est notre sang et notre sueur. » Hao Laowu, mineur depuis vingt ans.
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Gujiao, ville minière. Le salaire des ouvriers migrants ne leur permet pas de se construire une vraie maison au bord du « trou ».
Dans les bidonvilles à l’air charbonneux, sans eau courante ni protection sociale, les maladies respiratoires prolifèrent et les maisons s’effondrent une à une, fragilisées par les galeries qui rongent la montagne de l’intérieur.
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M. Wang a perdu une jambe à la mine. Sans indemnités, sans emploi, il vole le charbon sur les terrils de la mine d’État. Avec son père et sa femme, ils en remontent une centaine de kilos par jour, qu’ils revendent ensuite à leurs voisins. Ils gagnent quelques euros par mois.
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Linfen, coeur de transformation du charbon et des industries sidérurgiques, est l’une des dix villes les plus polluées du monde. Mme Qi a 60 ans. Elle est au chômage.
Elle ramasse les restes de charbon, d’hydrocarbures et autres produits toxiques laissés par les camions à l’entrée de l’usine sidérurgique. Elle les brûlera pour cuisiner. Elle dit que « Non, ici, il n’y a pas de pollution ».
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Un vieil homme : « Avant, il y avait de très bons crabes et on avait l’habitude de se baigner. Mais maintenant, c’est fini, la rivière est polluée. Avant, le ciel était bleu et les eaux étaient pures… Mais où que j’aille désormais, les eaux sont devenues noires. »
Les taux d’arsenic et de plomb dans l’eau sont dix à quinze fois plus élevés que la limite dangereuse pour l’humain.
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Wu, 35 ans, mineur de Qijiagou. Un accident a fait douze morts le mois dernier. Il en a réchappé. « J’ai peur. Je ne veux plus descendre. Ici, la corruption règne. La vie humaine n’a aucune valeur, seul le profit compte. ».
Après l’accident, les propriétaires ont fui. Il n’a pas d’argent pour rentrer au Sichuan et retrouver sa femme et son fils.
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Mine privée de Sancakou. La mine a été fermée en novembre 2006 à cause d’un accident ayant tué deux mineurs. Déjà fermée en décembre 2005 pour les mêmes raisons, elle avait rouvert quelques mois plus tard.
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Ils sont des millions à affluer vers Shenzhen, terre promise du « miracle économique chinois ».
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Mais Shenzhen leur est interdite. Les mingongs n’ont accès qu’aux banlieues industrielles, qui s’étendent sur des centaines de kilomètres.
La zone industrielle de Hepingcun n’existait pas il y a deux ans. Encore en travaux, 200 000 ouvriers y travaillent déjà.
La grande majorité sont des femmes de 16 à 25 ans, réputées plus dociles. Disney, Hasbro, Mattel… Mickey, Spiderman, Barbie… Elles les fabriquent tous ou presque.
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Xiaxia, 20 ans, assemble des poupées Barbie dans l’usine de jouets Jingyu. Elle travaille 12 heures par jour, 7 jours sur 7. Les bons mois, elle parvient à envoyer 15 euros à sa famille… Lorsque ses heures supplémentaires ne lui sont pas retenues, elle gagne 30 euros par mois.
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Elles travaillent sans masque ni gants, dans une odeur permanente de vernis et de solvants, sans aération, par des chaleurs tropicales. Lorsqu’elles s’évanouissent, on retient leur temps d’arrêt de travail sur leur salaire, et elles doivent payer les frais médicaux. Enceintes, elles sont renvoyées.
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Mme Pao travaille comme ouvrière depuis quinze ans. Passé un certain âge, sans qualification, il est impossible de se faire embaucher, alors elle préfère rester dans cette usine pour 1 euro par jour.
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Ils ont été renvoyés et arrêtés. Ils étaient ouvriers de l’usine Yonghaochang-Ovation Ltd., sous-traitant de Wal-Mart, de Disney
et de Mattel. Ils demandaient le changement des horaires intenables et dénonçaient la signature de doubles contrats : l’un en interne avec de bas salaires, l’autre aux normes à montrer aux inspecteurs. Dénoncés par leur direction et placés en détention au commissariat, ils sont accusés de « trouble à l’ordre public ».
En Chine, les syndicats libres ne sont pas autorisés.
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Dortoirs de l’usine Ming Sheng. 12 lits, 20 mètres carrés. Une douche et deux toilettes pour 50 personnes. Les ouvrières doivent payer eau et électricité en plus du prix de leur lit. Elles sont obligées de dormir là, moyennant un tiers de leur salaire, car les usines n’aiment pas la dispersion des employés.
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Ici, un ouvrier a été battu à mort l’an passé par huit gardes, pour avoir osé réclamer son salaire impayé. « Les contremaîtres sont pires que des chiens, ils vous sanctionnent pour un rien et font des retenues sur salaire. Ils ont leurs favorites, qu’ils forcent à coucher avec eux. J’ai promis à mes parents d’économiser, mais je n’y arrive pas. Je ne peux pas rentrer tant que je n’ai pas mis un peu d’argent de côté. »
Li Dan, 19 ans, ouvrière à l’usine Yonghaochang-Ovation Ltd., (Wal-Mart, Disney, Mattel).
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Une chaussure coûte, à la vente, ce que gagne une ouvrière en un jour… 75 % des jouets vendus dans le monde sont fabriqués en Chine, par des mingongs.
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« Papa, je ne vais pas rentrer au village. Je vais continuer à travailler à l’usine et à vous envoyer de l’argent. Ne vous inquiétez pas, j’ai de bons amis, ce ne sont pas des voyous. Ici c’est dur, mais j’apprends. J’espère que grand-mère va bien et qu’elle vivra longtemps. » Xiaxia
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Au Sichuan, la vallée de la Dadu va être engloutie sous les eaux du barrage de Pubuguo. 100 000 paysans y cultivent leurs terres.
Ils doivent leur survivance à leur terroir d’une qualité rare, où trois récoltes sont possibles. Demain, ils seront expulsés de la terre de leurs ancêtres.
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« Faire solide, faire nouveau, faire grand, faire fort. » Alors que la province du Sichuan est en surproduction électrique, que le gouvernement central pousse ses provinces à réfréner les projets de barrages, le groupe Guodian et les pouvoirs locaux corrompus de Hanyuan ont pour projet de réaliser 23 ouvrages hydroélectriques sur la rivière.
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Les premiers paysans relogés de force ont dû partir parfois à des centaines de kilomètres où ils sont devenus chômeurs. Les besoins en main-d’oeuvre pour la construction du barrage les ont ramenés sur leur terre natale, où ils sont à présent illégaux. Pour 100 euros par mois, ils travaillent à l’édification du barrage qui les a obligés à partir.
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M. Gu déménage. Il part parce qu’on lui a promis de quoi acheter une maison à quatre heures de route d’ici, à Ya’an. Il n’a pas vu la maison. On ne lui donnera pas de terre. Il va devoir emprunter pour pouvoir louer une terre et la cultiver. Il préfère ne pas se plaindre de peur d’avoir des ennuis avec la police.
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Quelques jours après la fête du Nouvel An, la famille Li a reçu l’ordre de partir. Faute d’indemnisations, ils n’ont pas eu les moyens de construire une nouvelle maison. Les deux tiers des déplacés des barrages
en Chine sont en voie de paupérisation.
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Mme Ming est née ici. Elle a reçu l’ordre de partir. La tombe de son mari sera engloutie avec leurs ancêtres. L’expert en feng-shui est venu pour aider les villageois à vider les caveaux et à organiser de nouvelles funérailles, mais seuls les plus riches d’entre eux pourront payer ces «déménagements ».
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« Si ça continue, on va mourir de faim… »
M. Feng, ancien chef du village, ne sait pas comment il va rattraper cette année sans récolte. Les terres promises sont les plus mauvaises de la commune. Sans système d’irrigation, sans indemnisation, il a dû emprunter pour acheter de l’engrais. En attendant, il n’a plus rien.
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« Ils ont brisé mon mari parce qu’il soutenait les paysans et les ouvriers de son unité de travail. Il était le porte-parole des grévistes du marché de Hanyuan. Il a été condamné à trois ans et demi de travaux forcés. Condamné à fabriquer des chaussures en plastique. Au cours de ces travaux, il a perdu l’usage d’un bras dans un accident de machine, mais on l’a forcé à reprendre le travail. » Mme Liu ne sait pas où elle sera relogée ; elle n’aura le choix ni de la maison, ni de l’endroit, ni de la terre.
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« Ton fils était si mauvais qu’on a vendu ses organes. »
C’est avec ces paroles que Chen Yongzhong a appris la mort de son fils, lorsque la police locale est venue lui présenter la facture de 5 euros, le prix de la balle ayant servi à le mettre à mort.
Chen Tao a été exécuté le 1er décembre 2006, condamné à mort pour sa participation aux émeutes de Hanyuan. Sa famille et son avocat n’ont été prévenus ni de sa condamnation ni de son exécution.
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Huo Junwei, vice-gouverneur de Xiditou et responsable du développement des entreprises. Passages à tabac, réquisition de terres, pressions financières et administratives, corruption en tout genre, faux rapports d’expert…
Ses milices garantissent le silence des familles de Xiditou.
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Pendant vingt ans, le gouvernement local a favorisé l’implantation d’usines chimiques fortement polluantes en expropriant les paysans. Certains jours, la terre devenait rouge, jaune, verte…, l’air irrespirable.
Et lorsque des membres de l’Institut pour la protection de l’environnement venaient de Pékin pour faire des études, ils étaient accueillis par la police.
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Le mari de Mme Ji est mort d’un cancer des poumons ; elle-même est en train de mourir d’un cancer de l’utérus.
« On a 24 euros d’aide par mois. Impossible de financer un traitement. À l’hôpital, on nous dit de ne plus revenir parce qu’on n’a pas d’argent. Mais moi, je ne veux pas mourir. »
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Aujourd’hui, certaines usines ont été fermées, d’autres ont continué à produire clandestinement. Le gouvernement local a décidé de raser le village et de le transformer en ville nouvelle avec des parcs « pour que les paysans puissent faire du sport ».
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Li Xiaodong a un cancer du sang. Il a 6 ans. Ses parents n’ont plus les moyens de payer les traitements. Ils sont allés jusqu’à Pékin pour porter plainte, mais n’ont touché que 100 euros d’indemnisation.
Ils n’ont pas les moyens de partir, ni même d’acheter de l’eau minérale. Ils n’ont pas d’autre choix que de continuer à boire l’eau du village.
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Sa mère est morte il y a quatre jours. Son père a dû vendre toutes ses terres, le frigo, la télé, la moto, pour s’acquitter des factures de l’hôpital. Il devait toucher des indemnités, mais le gouvernement local a détourné l’argent. Il n’a plus rien. Il ne peut pas financer les funérailles de sa femme. Mais il préfère ne pas se plaindre, par peur de représailles.
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Pour avoir voulu rendre publique l’existence de plus de 300 cas de cancer dans le village en 2005, il a été condamné à dix jours de camp de travail. Son ami Wang Dehua a, lui, été condamné comme récidiviste à huit ans de travaux forcés pour « grave atteinte au gouvernement national ».
Sa femme a été placée en garde à vue pendant toute la durée de notre séjour.
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Zhao Qing a 19 ans. Son père travaillait dans des usines de pesticides. Elle a une maladie dégénérative du cerveau. Son corps n’a pu se développer correctement. Comme sa famille a porté plainte, le gouvernement local refuse de lui donner les papiers lui permettant de toucher les aides nationales.
La Série
La course à la croissance que livre la Chine pour accomplir son retour sur la scène internationale est sans concession.
Rivières polluées, fleuves taris, vallées englouties, villes rasées, atmosphères contaminées… la Chine vient de dépasser le Royaume-Uni. Elle est maintenant la troisième puissance économique mondiale. Oubliés de la croissance, trois quart des cinq cent millions de paysans chinois vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté. Ils s’exilent à l’intérieur de leur propre pays, fuyant des campagnes millénaires, dévastées par les pollutions industrielles. Les mines de charbon, les grands travaux, les fabriques du monde entier, sont autant d’eldorados pour ces mingongs, ces ouvriers migrants aux droits méprisés.
Exploitée, déplacée, cette main d’oeuvre bon marché à la merci des pouvoirs corrompus, recommence chaque jour, au péril de sa vie, le « miracle économique chinois ».
L’enquête
L’exposition À Marche Forcée présente une série de reportages sur les revers du “miracle économique” chinois :
– Je n’ai rien vu au Xinjiang : En prévision des JO, le gouvernement chinois organise des campagnes officielles de photographie dans les régions qu’elle a colonisées pour leurs ressources énergétiques.
– Mines de charbon, les enterrés vivants : Les gueules noires d’une Chine toujours plus assoiffée d’énergie continuent de payer de leur vie le prix de la croissance. Chaque jour, une vingtaine de morts.
– Les ouvrières du Père Noël : Disney, Hasbro, Mattel… Mickey, Spiderman, Barbie… elles les fabriquent tous ou presque, douze heures par jours, sept jours sur sept.
– Les damnés du barrage de Pubuguo : Promesses non tenues, taux d’indemnisation inacceptables, pressions physiques et policières, les paysans de Hanyuan tentent de lutter contre leur expropriation.
– Pollution, les villages du Cancer : Les pollutions au plomb du village de Xiditou déciment une population entière à 150 kilomètres de Pékin.
Les témoignages
Dix voyages ont été réalisés entre Novembre 2005 et Février 2008. Afin de rencontrer la confiance des interviewés et pour ne pas faire prendre de risque à un traducteur chinois, l’ensemble de ces enquêtes a été réalisé avec Abel Ségrétin, journaliste français parlant chinois, correspondant pour RFI à Pékin depuis 5 ans.
La relation ainsi établie nous a permis de recueillir des témoignages forts, intimes, engagés. Certains protagonistes ont pris des risques pour que leur histoire soit entendue au-delà des frontières de leur enfermement. La retranscription de ces témoignages est indissociable des images. Chaque image est donc accompagnée d’un texte encadré et accolé à la photographie.
L’exposition
L’exposition À Marche Forcée est composée de 50 tirages argentiques de format 40×60 cm et de leur légende de format 18×24 cm, contrecollés sur aluminium.
Trois exemplaires de l’exposition sont disponibles à ce jour. Ils ont été réalisés grâce au financement du Ministère de la Culture et avec le partenariat du laboratoire Processus. La série numérotée 1/5 a intégré les collections du Fond National d’Art Contemporain. Lire le texte d’Agnès de Gouvion Saint Cyr, Inspecteur Général pour la Photographie au ministère de la culture.
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