Pays d’Amérique Latine le plus touché par le fléau avec 600 000 cas, le Brésil a décidé de prendre sa maladie à bras le corps.
En 1997, le nombre de morts ne cesse d’augmenter. Les laboratoires détenteurs de brevets relatifs à la maladie ne rendent toujours pas leurs traitements accessibles à tous.
Alors, le gouvernement brésilien poussé par les organisations non-gouvernementales locales, décide de rétablir la justice sociale en passant outre les lois sur les brevets.
Commence alors la copie des médicaments relatifs au SIDA.
La conséquence sociale est directe. L’AZT et les trithérapies sont disponibles, et distribuées.
Les individus les plus démunis, même dans les bidonvilles, ont accès gratuitement aux traitements.
Les économies réalisées sur les budgets de la santé en matière d’hospitalisation couvrent les coûts de fabrication de copies de l’AZT.
Aujourd’hui, les femmes sous traitement pendant leur grossesse ont plus de neuf chances sur dix que leur enfant fasse sa séroconversion et redevienne négatif.
Les familles se ressoudent, et la vie reprend ses droits.
Le nombre de morts a diminué de moitié en trois ans.
Génériques pour tous”