Lorsque je suis rentré dans le centre pénitentiaire de Caen pour le Journal Le monde, je n’avais que trois heures pour travailler et évidement le droit de ne photographier aucun visage.
70% des détenus étaient incarcérés pour des délits sexuels.
Comment ne pas réaliser une simple image d’illustration ?
Les cellules étaient « habités », les univers changeaient d’une cellule à l’autre comme autant d’individualités. J’ai alors décidé de demander aux détenus depuis combien de temps ils étaient incarcérés en réalisant une série de « portraits » de leur cellule.